35e édition du Festival Cinéma d’Alès – Itinérances – 17-26 mars 2017
Olivier Gourmet
Du haut de ses 98 films en moins de vingt ans, Olivier Gourmet est un acteur boulimique qui n’en finit pas de surprendre. Il joue comme on pratique un sport, par plaisir et par nécessité.
Révélé, en 1996, par La Promesse des frères Dardenne, il devient dès lors leur acteur fétiche. Son rôle dans Le Fils lui vaudra le prix d’interprétation à Cannes en 2002.
Parfait dans les films sociaux, en hommes simples auxquels les spectateurs peuvent s’identifier, il a su également tirer profit de son côté caméléon pour interpréter une grande diversité de rôles et mettre ainsi en avant sa grande polyvalence d’acteur : le myopathe recherchant désespérément à faire l’amour une dernière fois (Nationale 7), le forain à mi-chemin entre proxénète et maître d’esclave (Vénus noire), le ministre faisant face à l’hypocrisie du pouvoir (L’Exercice de l’État) ou encore des personnages plus comiques comme Robert Darzac (Le Mystère de la chambre jaune et Le Parfum de la dame en noir).
Acteur au long cours, belge et discret, sincère et singulier, Olivier Gourmet est de ceux qu’on apprécie au-delà de leur talent de comédien.
Films présentés
Sage Femme de Martin Provost (France/Belgique, 2017)
Grand Froid de Gérard Pautonnier (France/Belgique/ Pologne, 2016)
En amont du fleuve de Marion Hänsel (Belgique, 2016)
L’Odeur de la mandarine de Gilles Legrand (France, 2015)
Terre battue de Stéphane Demoustier (France/Belgique, 2014)
L’Exercice de l’État de Pierre Schoeller (France, 2011)
Olivier Gourmet : Exercices de style de Yves Montmayeur (France, 2010)
Le Fils de Jean-Pierre et Luc Dardenne (Belgique/France, 2002)
Nationale 7 de Jean-Pierre Sinapi (France, 2000)
Le Signaleur de Benoît Mariage (Belgique, 1997)
La Promesse de Jean-Pierre et Luc Dardenne (Belgique/ Luxembourg/France, 1996)