40e Festival Cinéma d’Alès – Itinérances

Du 25 mars au 3 avril 2022

Hommage à Elia Suleiman

En un quart de siècle, ses quatre longs métrages ont placé Elia Suleiman parmi les plus importants cinéastes contemporains.

Salués dans les plus grands festivals du monde, à Venise (Chronique d’une disparition) et Cannes (Le Temps qu’il reste, Intervention Divine, It Must Be Heaven), ces films constituent les jalons du parcours unique de ce cinéaste palestinien né à Nazareth qui a successivement fait escale à New York, Londres, Paris…
L’inventivité formelle et le génie burlesque de ce clown triste, qui excelle aussi dans la forme courte, peuvent faire penser à Keaton, Tati, Chaplin ou Etaix mais également à un cousin méditerranéen d’Aki Kaurismäki ou à un frère de cinéma de Nanni Moretti. De l’intime à l’universel, Elia Suleiman, « voyageur du monde et spectateur sans voix » (Le Monde), manie la poésie, l’absurde et l’humour comme armes de construction massive.

Films présentés

It Must Be Heaven d’Elia Suleiman (France/Qatar/Allemagne/Canada/Turquie/Palestine, 2019)
Diary of a Beginner d’Elia Suleiman (court métrage, France/Espagne, 2012)
Le Temps qu’il reste d’Elia Suleiman (France/Palestine, 2009)
Maladresse d’Elia Suleiman (court métrage, France, 2007)
Intervention divine d’Elia Suleiman (Allemagne/France/Maroc/Palestine, 2001)
Chronique d’une disparition d’Elia Suleiman (Palestine, 1996)